Petite histoire pour un grand lustre (Hall d’honneur)

Un jour, un peu par hasard, les architectes découvrent parmi les collections de la BnF la photographie d’une sorte d’énorme vase posé au sol, trônant au milieu du hall d’honneur.

Une intuition se fait jour, dont ils parlent à Georges Berne (8’18’’). Ensuite, le génie du lieu fait le reste ; c’est lui qui inspire le lustre… 2400 fibres optiques de longueurs différentes, qu’il faut bien se garder d’effleurer au risque de changer la réflexion de la lumière.

L’œuvre attise la curiosité, suscite l’intérêt. On l’entoure des soins les plus délicats. Quand vient le soir, chacun, ouvrier du gros œuvre ou électricien, vient participer à la pose d’une ou deux fibres du bijou qui brille dans un monde de poussière. Deux mois seront nécessaires à sa réalisation.